Chansons d'auteur
Chansons d'auteurs-compositeurs-interprètes soviétiques et russes, adaptées
et chantées en français
Vladimir Vyssotski
Arkadi Kobiakov
Artistes divers
Adaptation française
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
JE T’EMMÈNERAI
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah, OlostA
Les pattes des sapins tremblent ici, enneigées
Et les oiseaux chantent avec crainte...
Tu vis au cœur d’une forêt enchantée
Qui a tout d’un vrai labyrinthe
Parmi ces arbres que tu vois comme tes amis
Des milliers d’yeux furtifs nous espionnent
Sache que je t’emmènerai, tôt ou tard, loin d’ici
Au château où les flûtes résonnent
Ton monde est caché, pour de longues années,
Par les sortilèges de sorcières
Mais toi, tu crois que cette forêt enchantée
Surpasse en beauté tout sur terre
Au matin la rosée boude les feuilles jaunies
Le ciel gris se fâche avec la lune
Sache que je t’emmènerai, tôt ou tard, loin d’ici
Au palais où la mer bleue écume
Quel jour de la semaine, à quelle heure, en quel mois
Viendras-tu enfin me rejoindre ?
Alors, dans mes bras, je t’emporterai là
Où nul ne pourra nous atteindre
Si le rapt te va, tu n’as qu’à me le dire
Je s’rai là où que la vie nous mène…
Une chaumière et un cœur sauraient-ils te suffire ?
Saurais-tu être fière que l’on s’aime ?
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
JE N'AIME PAS
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Arrangement et chant : Matthieu Carmelah
Je n’aime pas les fins tristes et fatales
La vie ne peut jamais me fatiguer
Et sans chansons joyeuses qui m’emballent
Je n’aime aucun jour du calendrier
L’exaltation ne me dit pas grand-chose
Pour moi, le froid cynisme n’est pas drôle
Et puis, je n’aime surtout pas que l’on ose
Lire mes messages de derrière mon épaule
Je n’aime pas qu’on laisse tomber, ou pire,
Qu’on vienne me déranger à tout propos
De tout mon cœur je n’aime pas que l’on tire
À bout portant ainsi que dans le dos
Je hais le son du fer contre du verre
Et les potins à titre d’hypothèses
Le ver du doute et la gloire éphémère
Je hais qu’on me hérisse et qu’on s’y plaise
Je n’aime pas les gens trop sûrs d’eux-mêmes
Il vaudrait mieux se perdre dans l’erreur
L’idée d’honneur est ô combien lointaine !
Maintenant la calomnie est à l’honneur
​
Et je regarde avec peu d’indulgence
Des ailes brisées, et ce n’est pas pour rien :
Je hais la cruauté et l’impuissance
Le Christ crucifié, lui, je le plains
Lorsque la peur me gagne, je me blâme
Je souffre quand on bat les innocents
Je n’aime pas qu’on étudie mon âme
D’autant plus si c’est pour cracher dedans
Je n’aime pas loteries, jeux et arènes
La soif du gain y amène des niais
Qu’importe si de grands changements surviennent
Jamais je n’aimerai tout cela, jamais !
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LA RÉINCARNATION
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Y en a qui croient en Mahomet
En Dieu ou bien au diable
Y en a qui croient en rien du tout
Sûrement pour faire exprès
En Inde, ils ont une religion
En tout point admirable
Qu’une fois parti les pieds devant
On n’meurt pas tout à fait
Ton âme aspire vers le haut ?
Au rêve elle va renaître
Mais si tu vis comme un salaud
Tu vas pour toujours l’être
On te regarde de travers ?
On te jette des pierres ?
Dommage, oui, mais tu renaîtras
L’esprit bien acéré
Et si, dans cette vie, tu as vu
La mort d’un adversaire
Dans l’autre, un œil juste et perçant
Te sera accordé
​
Vis normalement, amuse-toi
Allez, relève la tête !
Qui sait, ton âme s’incarnera
Dans un patron, peut-être
​
Éboueur, il peut – et pourquoi pas –
Renaître gestionnaire
Puis au ministre s’élever
Lorsque viendra son tour
Mais on va naître baobab
– et pour un millénaire –
Quand on est d’un esprit épais
Ou con, pour faire court
Il est fâcheux d’êt’ perroquet
Ou une vipère félonne
On aurait donc tout intérêt
À vivre en honnête homme
Mais qui est qui, qui était qui
C’est une vraie pagaille
Les gènes et les cellules déroutent
Les généticiens
Peut-être que ce chat pelé
Est une ancienne canaille
Et ce brave homme a autrefois
Été un très bon chien
Je saute, comblé d’admiration
Je vis avec sagesse
Elle est commode, la religion
Que les Hindous professent
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
ELLE EST DÉJÀ À LONDRES
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
On n’a rien en commun, mais pourquoi donc je l’aime ?
Qui suis-je pour elle, au juste ? Sûrement pas son égal…
Elle va briller à Cannes, à New York et à Vienne
Sans jamais savoir quelle est sa prochaine escale
Je lui chantais en vain les charmes d’la campagne
Les lacs aux eaux turquoise et les nuits étoilées
Elle ne sent pas non plus l’appel de la montagne
Bref, tout c’qui m’fait rêver ne fait que l’ennuyer
J’ai essayé ensuite, dans l’espoir de lui plaire,
De lui chanter l’amour, ses malheurs et ses joies
Elle s’en fiche royalement… Elle est déjà au Caire
Courant Dieu seul sait où, cherchant elle seule sait quoi
J’ai quitté mon boulot, oubliant tout au monde
Et, pour l’impressionner, j’me suis mis à l’arabe
Mais ça lui est égal… Elle est déjà à Londres
Dommage, on n’parlera jamais la même langue
Quand elle sera d’retour, je lui dirai : « My dear,
Mais souviens-toi de nous pour un soir, pour un jour »
Hélas, Moscou l’attend… Ça pouvait être pire…
Et j’ai compris alors qu’elle m’échapperait toujours
Aujourd’hui elle est là, demain elle sera à Rome
Son ex et son futur, j’leur laisse gérer tout ça
Moi, pour l’instant, vraiment, mieux vaut que j’abandonne
Je sais, de toute façon, qu’elle reviendra à moi
Moi, pour l’instant, vraiment, mieux vaut que j’abandonne
Je sais, de toute façon, qu’elle reviendra à moi
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LE CORSAIRE
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Notre corsaire écume les mers depuis quatre ans
Allant de tempête en tempête, de siège en siège
On a appris à refaire les gréements
Et à boucher, d’nos propres corps, les brèches
L’escadre ennemie est à nos trousses, la mer est d’huile…
Et la bataille s’annonce meurtrière
Mais notre capitaine a dit, tranquille :
« On peut le faire ! On peut le faire ! »
La frégate amiral vire et la fumée noire,
Sur son bâbord, augure pour nous le pire
On tire une salve – à l’œil et au hasard ! –
Puissent la fortune et la chance nous sourire !
On sait ce que c’est que de frôler la mort
Mais l’eau remplit la cale, l’étau s’resserre…
Qu’importe ! Et l’capitaine répète encore :
« On peut le faire ! On peut le faire ! »
Des centaines de longues-vues nous scrutant sans façon
Nous voient méchants comme tout et fous d’colère
Mais jamais, jamais ils ne nous verront
En chaînes, rivés aux rames de leurs galères
Ils sont plus forts, ça sent déjà l’carnage
Le Ciel refuse d’entendre nos prières
Mais l’capitaine ordonne : À l’abordage !
« On peut le faire ! On peut le faire ! »
Si t’es un homme, si tu veux t’en sortir
Apprête-toi pour le corps-à-corps, et vite !
Les rats, ils n’ont qu’à quitter le navire
Ils ne craignent pas la honte de la fuite
Et, comme des hébétés, les rats sautaient à l’eau
Et le gouffre marin devenait leur cimetière
Nous, on repoussait l’ennemi, assaut après assaut,
« On peut le faire ! On peut le faire ! »
Pour pas finir proie des poissons, nous, tout en sang,
On s’est battus, tenaces et pleins de hargne,
Avant d’quitter notre vaisseau coulant
Les dents serrées, les yeux brillant de larmes
Non, ce n’est pas notre dernier combat
Non, l’océan n’lâchera pas ses corsaires
Bientôt, le large et nous, on s’retrouvera
Comme dit le capitaine : « On peut le faire ! »
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LA MONTAGNE
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : OlostA
Ce n’est pas une plaine, c’est tout l’opposé :
Les avalanches sèment une mort assurée…
Ici, partout nous guettent des chutes de pierres…
Y en a qui évitent, qui fuient le péril
Nous, on préfère la voie difficile
Aussi dangereuse que le sentier d’la guerre
Qui n’a pas été aux cimes extrêmes
Ne s’connaît pas encore lui-même
Même si, lui, en bas, est sans reproche et sans pair
En plaine, jamais l’on ne trouvera
De toute sa vie, longue et pleine d’éclat,
Aucune de ces splendeurs extraordinaires
Pas de couronnes ni de rubans
Et elle n’a rien d’un monument
La pierre où ton âme a trouvé le repos
En flamme éternelle elle étincelle
De ses glaces vert émeraude, si belles,
La cime dont t’as pas pu atteindre le haut
Laissez, laissez dire, chacun dans son coin
Ici, personne ne meurt pour rien
C’est mieux que de crever d’un truc à la con
Et d’autres viendront et connaîtront
Les risques et les dangers sans nom
Ta route inachevée, ils l’achèveront
Tiens-toi sur tes gardes avant qu’il soit tard…
Il faut surtout pas t’en remettre au hasard
En haut, méfie-toi de la neige, de la glace, du rocher…
Ici, on ne compte que sur nos mains fortes,
Les mains amies et une bonne corde
Et le mousqueton, assure-toi de bien le fermer
On taille des marches… Toujours en avant !
Les genoux se dérobent, fatigués et tremblants
Et vers le sommet, déjà proche, ton cœur fou aspire
À tes pieds, le monde… T’es muet et heureux
Seulement tu jalouses, mais un tout petit peu, ceux
Qui ont, devant eux, une belle montagne à gravir
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LA NUIT PLANE SUR LA TAULE
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Moi, toujours sous escorte
Toujours en détention
Seules tes lettres me font
Oublier, une seconde,
Les murs de la prison
On dirait que le sort
Nous éprouve tous les deux
Mais si tu m’aimes encore
Tout ira pour le mieux
Et nous serons les plus forts
Refrain
La nuit plane sur la taule
La nuit plane sur la taule
Dehors la pluie, le froid
Sur la photo, je vois
Ton sourire et mon cœur
Se réchauffe déjà
Et personne ne pourra
Jamais te prendre à moi
Ni le juge ni la loi
Je sais comme ça fait mal
D’en être arrivé là
Mais voilà, c’est comme ça
​
L’angoisse remonte en moi
Elle serait toujours là
Passer ma vie derrière
Les barreaux, loin de toi,
Ce n’était pas mon choix
Mais un jour cette attente
Finira pour nous deux
À nous, les jours heureux
Et tous les rêves bleus…
Attends encore un peu !
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
TANT DE FOIS
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
La vie m'a joué plein de sales coups
J’ai tant de fois brûlé les ponts
Je me suis fait trop d’idées sur tout
Les déboires que j’ai eus en disent long
Et quelque part dans l’Eternité
Mon ange gardien pleure mes péchés
Et tous les saints pleurent aussi sur moi
Moi, je ne pleure pas…
Au fond de moi, une angoisse muette
Et je me sens pieds et poings liés
Pour me tenir chaud, une cigarette
Et du thé fort, tel du vin corsé…
​
J’ai beau lutter contre le destin
Il est, chose drôle, le plus malin
Et me fait tout payer, à chaque fois,
De longues années qui ne reviendront pas
Tu sais, moi, je veux tellement vivre
Quand, brisé, je suffoque
Dire avec un sourire
« Je tiendrai » et le reste, je m’en moque…
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
NULLE PART OÙ FUIR
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Comme d’habitude, sur mon âme descend la nuit
Et la pluie vagabonde vient me voir en amie
On s’fait des confidences, on boit un verre, on fume
Et, pour un court moment, j’oublie mes infortunes
Toi seule tu te souvenais de moi, abandonné
Sans un regret de tous ceux que j’avais aimés
Tu me parlais souvent d’la liberté lointaine
Mais où trouver la force de briser mes chaînes ?
Refrain
Je n’ai nulle part où fuir, personne à qui parler
Pardonne-moi, Seigneur, ma vie et mes péchés
Ou, mieux encore, abreuve mon âme de silence
Et, ne serait-ce qu’en rêve, apaise ma souffrance
Je n’ai nulle part où fuir, personne à qui parler
Pardonne-moi, Seigneur, ma vie et mes péchés
Ou, mieux encore, abreuve mon âme de silence
Je cherche ta clémence…
Mes chemins sans fin, est-ce encore pour longtemps ?
Trouverai-je jamais un coin où le bonheur m’attend ?
Une fois le rêve brisé, il n’est plus à refaire
Et il n’en restera que des regrets amers
Il faut tourner la page, mais je n’pourrai jamais
Oublier à quel point pour toi mon cœur brûlait
Sachant tout de ma vie, tu ne me voudras pas
Et, au petit matin, sans bruit tu partiras
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LES CIEUX
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Je ne suis ni riche ni populaire
Je ne me courbe devant personne
Souvent, pour moi, tout va de travers
Mais j’aime la vie, qu’elle soit moche ou bonne
Je suis tout seul, sans une âme sœur
Et il n’y a pas un sou dans mes poches
Mais, en dépit de tout, j’ai bon cœur
Et je souris à ceux qui m’approchent
Refrain
J’aimerais me faire entendre par les cieux
Tomber tout bas et remonter vers Dieu
Vivre tout court, ne plus penser à rien
Et laisser derrière moi tous mes chagrins
J’aimerais une seule gorgée de liberté
Maudits soient les murs du pénitencier
L’âme vagabonde a horreur de la cage
Elle reste libre même dans ces parages
J’aimerais me faire entendre par les cieux…
Le monde des rêves lumineux m’ouvre
Les portes de mon enfance insouciante
Mais, quand revient le matin, je retrouve
Ma grisaille de toujours, désespérante
​
Au milieu des jours ternes je me traîne
Et quelque part ailleurs ma vraie vie passe
Au fond de moi il y a un cœur qui saigne
C’est que rien ne s’oublie, rien ne s’efface…
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
MON POTE LE VENT LIBRE
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Refrain
Emmène-moi à l’aube, mon pote le vent libre
Guéris les blessures de l’âme égarée
Et je ferai peut-être le chemin en arrière
Pour vous retrouver, vous qui m’attendrez
Je ne sais pas pourquoi des pensées me tracassent
Où trouver le moyen de sortir de l’impasse
Personne n’est jamais là pour me tendre la main
Quand, perdu dans la vie, j’en ai le plus besoin
À l’heure du désespoir, seul au bord de la tombe
Je dois faire un effort pour tenir jusqu’à l’aube
Avant de m’en aller, répondre à mes pourquoi
Et laisser, dans ce monde, une trace de moi
Refrain
​
Parmi tous les ennemis qui, de partout, te guettent
Lequel est le plus grand, comment le reconnaître ?
Il est dans le miroir, te rendant ton regard…
Dis-lui « Arrête-toi » avant qu’il soit trop tard…
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
PAR OÙ COMMENCER ?
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Par où commencer ? Aucune idée…
Dans mes tempes bat tout mon passé
Et autour de moi il n’y aurait
Plus d’hommes mais des bêtes
La nuit je ne fais que des rêves en noir et blanc
C’est toujours l’hiver, jamais le printemps
Et je n’ai plus personne à aimer
Personne qui m’regrette
Et tout dans la vie est illusion
Pris dans son brouillard, on va à tâtons
Et entre le faux et le vrai
On ne sait plus faire la différence
J’aimerais parcourir tous les chemins
Et puis un jour, au bout du mien,
Atteindre le Ciel et, s’il est bien là,
Voir Dieu face à face
Je lui demanderais : « Pourquoi t’as rien fait ?
Quand je grandissais, mais où tu étais ?
Mes quatre cent coups, ma vie de voyou…
Il fallait que tu me freines
Tu n’existes pas, je l’entends souvent dire
Croire en ta justice serait du délire
On me dit aussi que le pire est à venir
Pour celui qui blasphème »
J’aurais pas dû vivre mais j’ai vécu
J’aurais pas dû boire mais j’ai toujours bu
J’aurais dû savoir mais j’ai jamais su
Me courber, plaire et feindre
J’aurais dû partir mais je suis resté
J’aurais dû aimer mais j’ai pas osé
Je devrais me plaindre et pourtant
À quoi bon me plaindre ?
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
DONNE-MOI, DESTIN
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Il se peut que j’aie pas d’chance dans la vie
Il se peut que mon chemin
Ne croise pas bientôt le tien
Va savoir ! Va savoir !
Refrain
Donne-moi, destin, la seule que je peux aimer
Celle à qui, sans le vouloir, je n’arrête pas de penser
​
Quand je rêve de toi la nuit
L’espoir me tient compagnie
Et malgré la fuite du temps
Je t’attends à chaque instant
Je t’attends toujours, je t’attends
Refrain
Dans mes fantaisies secrètes
J’imagine ta silhouette
Peau bronzée et yeux rieurs
Je te vois telle, mon bonheur
Je te vois telle, mon bonheur
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
FROID ET SOMBRE
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Les noires ténèbres partagent avec moi
Mon angoisse infinie qui ne me lâche pas
Les pâles étoiles scintillent dans la nuit
Elles me font penser à ma triste vie
Refrain
Il fait froid et sombre
Et les chiens aboient encore
Partout, les grillages…
Les taulards maudissent, ici, leur sort
Au fond de nos cages
On n’a droit qu’à l’ombre du soleil
La vie nous écrase
Les gens nous rejettent, et même le Ciel
​
Le temps n’attend pas, qu’on le veuille ou non
Enfermés dans un cercle vicieux, on y tourne en rond
Pour nous il n’y a plus d’espoir ni d’issue
Et seule la mère pleure son fils perdu
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
JE TE DONNERAI LE MONDE ENTIER
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Maximilien Zadeh
Je t’aime, je t’ai dans la peau
Le vin de ton amour m’enivre
Avec toi, nul besoin de mots
Tu m’as rendu le goût de vivre
Rien qu’à te voir, j’oublie mes torts
Tu fais de moi un homme comblé
Quand tu es là, je me sens fort
Meilleur que j’ai jamais été
Refrain
Je te donnerai le monde entier
Ma flamme réchauffera ton cœur
Tu seras bien à mes côtés
Ensemble on trouvera le bonheur
Viens que j’t’emmène loin d’ici
Viens que j’t’emporte dans mes bras
Je t’ouvrirai mon paradis
Où il n’y aura que toi et moi
Et des milliards d’étoiles jalouses
Illumineront nos nuits d’amour
Et des millions de roses rouges
Nous cacheront jusqu’au point du jour
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LE TANGO PRINTANIER
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
En voilà un farfelu qui se promène
Un sourire vague sur les lèvres
Il penserait à ce qui n’en vaut pas la peine
Son cœur lui ferait encore des siennes
Refrain
Un jour ou l’autre
Vient le temps des jeunes feuillages
Des jonquilles, des orages
Et de l’amour
La vie nous grise
On se perd dans les nuages
On fait des rêves
Le printemps est de retour
On a beau suivre des cures de toutes natures
Le cœur a toujours ses défaillances
On a beau s’taper la tête contre les murs
La médecine n’y peut rien, c’est sûr
Refrain
Va, sans trop de réflexions, en Australie
Là, on est maintenant en plein automne
Pour six mois tu oublieras tous tes soucis
Et retrouveras la mine réjouie
Refrain
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LES VAGUES
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
La vie me redonne encore une fois des ailes
Mon univers noir et blanc se change en film en couleur
Je s’rai l’arc-en-ciel buvant ta pluie torrentielle
Je s’rai la musique berçant tes rêves enchanteurs
C’est beau de sentir l’infini qui nous tangue
De voir, les yeux clos, le bleu du ciel câlin
Et de nous donner à ces énormes vagues
Qui arrivent soudainement et nous emportent au loin
Refrain
Les vagues puissantes nous laissent hors d’haleine
J’entends nos cœurs battre et j’ai l’esprit qui divague
Mais tout ira bien si tu me dis toujours je t’aime
Si tu restes avec moi dans ces énormes vagues…
Ces vagues…
Sous la pluie d’étoiles, vers un monde sans tristesse
L’amour nous invite à partir pour le plus beau des voyages
J’ai devant moi un océan qui s’appelle Tendresse
Et toi, je sais que tu m’attends déjà sur le rivage
La nuit vient encore nous surprendre
Et il m’semble que le temps glisse sous nos pieds
Je prends dans mes mains ton corps docile et tendre
Et voilà que de loin remonte la marée…
Refrain
Les vagues puissantes nous laissent hors d’haleine
J’entends nos cœurs battre et j’ai l’esprit qui divague
Mais tout ira bien si tu me dis toujours je t’aime
J’t’aime… j’t’aime…
Si tu restes avec moi dans ces énormes vagues…
Les vagues puissantes au bonheur nous emmènent
Et j’ai le vertige quand tes bras vers moi se tendent
Mais tout ira bien si tu me dis toujours je t’aime
J’t’aime… j’t’aime…
Si tu restes avec moi dans ces énormes vagues…
Ces vagues…
Dans ces énormes vagues…
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LES GRATTE-CIEL
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Je suis venu de mon village
Dans cette grande métropole
Ici, tout grouille et s’agite
Y a de quoi perdre la boussole
Refrain
Des gratte-ciel à droite, à gauche
Je m’sens tout petit ici
Ça m’affole, ça m’étouffe
Ça m’fout la déprime aussi
Tout, ici, m’a l’air étrange
Rien, ici, ne semble vrai
Angoissé, j’avale la vodka
Mais ça m’fait aucun effet
Si j’finis dans une impasse
Dites-moi, qui m’tendra la main ?
Pas un ami, pas un pote
Pour me tirer du pétrin
Et partout, des millionnaires
Qui ne pensent qu’à leur confort
Parmi eux, comme invisibles,
Vont et viennent les gens pauvres
Toutes les grandes villes du monde
Vivent dans la peur quotidienne
La nuit, dans les rues désertes,
Jamais personne n’se promène
On t’aggresse, on te zigouille
Par erreur ou par hasard
Après on t’enterre vite fait
Et on t’oublie, fin de l’histoire…
Je bosse toujours comme un dingue
Je refuse de lever le pied
Excédée, un jour, ma femme
Pour un autre m’a quitté
Et voilà je traîne encore
Devant moi surgit Broadway
Il y en a qui roulent en Porsche
Moi, je saute dans l’subway
Je ne suis ni riche ni pauvre
Mais il faut reconnaître une chose :
Je voyais cette ville en rose
Je la vois maintenant en prose
Je n’sais pas c’qui m’a fait croire que
L’herbe était plus verte ailleurs
Et depuis, je pars en vrille
J’en vois de toutes les couleurs
Peu à peu, le doute me gagne :
Tant d’efforts pour rien du tout…
C’est déjà une évidence :
Plus j’essaie et et plus j’échoue
Tout ça m’laisse bien perplexe et
Dans l’espoir d’y voir plus clair
J’me demande : mais que diable
J’suis venu faire dans cette galère ?
Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LÀ OÙ TU ES
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : OlostA
Où es-tu, toi seule que j’aime ?
Aucune route ne mène
Vers toi, absente, inconnue, introuvable…
Dis-moi à quoi tu ressemble
Serons-nous un jour ensemble
Ou serais-tu un rêve inatteignable ?
Et je frémis à l’idée
De ne jamais te trouver
Même si tu ne m’entends pas, je t’appelle :
Refrain
Là où tu es, je ne suis pas
Donne-moi un signe, un signe de toi
Vers toi aspire mon cœur
Je cherche en toi mon bonheur
À travers les différences et distances
Dans un sourire, peut-être,
Soudain je vais l’reconnaître
Aurai-je seulement, pour une fois, de la chance ?
Mais tu es toujours si loin
Et je répète sans fin
Vivant dans l’espoir de notre rencontre :
Refrain