Adaptation française
Chanson originale (en russe)
LE BLEU BOSPHORE
Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Matthieu Carmelah
Je n’ai jamais vu le bleu Bosphore
Ne me prie pas de te le chanter
Mais j’ai vu, dans tes yeux qui m’adorent,
La mer luire de feux azurés
Je n’ai pas suivi des caravanes
En marchand de soie et de henné
Près de toi retiens-moi, ma Persane,
Sur ton sein je veux me reposer
Il t’importe peu - pourtant tu m’aimes
Et ne m’as jamais interrompu -
Que dans ma Russie, terre lointaine,
Je sois un poète reconnu
Au son du bayan frémit mon âme
Les longs cris des grues sont dans ma peau
Si je t’emmenais, belle Persane,
Au pays de neiges et de bouleaux ?
Tu m’appelais de loin, providentielle,
Le destin m’a amené vers toi
Et tes bras légers comme deux ailes
Se sont enlacés autour de moi
Dans ma vie j’aimerais faire une pause
Sans maudire les années passées
Raconte-moi un petit quelque chose
De ton beau pays ensoleillé
Assoupis ma nostalgie des plaines
Imprègne-moi de tes mille et un charmes…
Que pour la fille du Nord, hautaine,
Mon cœur ne soupire ni ne s’alarme
Au son du bayan frémit mon âme
Les longs cris des grues sont dans ma peau
Si je t’emmenais, belle Persane,
Au pays de neiges et de bouleaux ?
Non, je n’ai jamais vu le Bosphore
Je te l’inventerai bien, si tu veux
C’est égal tant que tes yeux m’adorent
Tel un océan de flammes bleues
C’est égal tant que tes yeux m’adorent
Tel un océan de flammes bleues
Tel un océan de flammes bleues
Tel un océan de flammes bleues