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Chansons de films

Meilleures chansons du cinéma soviétique
(un genre à part), adaptées et chantées
en français

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

L'ÉVIDENT ET L'ABSURDE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko
Chant : Alla Terekhova

L’un devine juste, l’autre se trompe

Pas de bonheur parfait pour tout le monde

Souvent l’absurde semble possible

Et l’évident incompréhensible

Souvent l’absurde semble possible

Et l’évident incompréhensible

 

De te revoir combien il m’en tarde

Mais, toi, jamais tu ne me regardes

Tu ne comprends même pas que je t’aime

L’indifférence est pire que la haine

Tu ne comprends même pas que je t’aime

L’indifférence est pire que la haine

 

Tu ne viendras pas à ma rencontre

Tu ne sauras rien. Eh bien, qu’importe ?

Je m’habitue, faut êt’ raisonnable :

On ne répare pas l’irréparable

Je m’habitue, faut êt’ raisonnable :

On ne répare pas l’irréparable

 

Le bonheur est un drôle de chose

Il peint la vie en noir ou en rose

Souvent l’absurde semble possible

Et l’évident incompréhensible

Souvent l’absurde semble possible

Et l’évident incompréhensible

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

ON VIT SANS FOUGUE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Alla Terekhova

On vit sans fougue et sans audace

Au rythme monotone des ans,

Tentez d’sortir de cette impasse

Et de barrer la vie d’avant.

​

À cœur vaillant rien d’impossible,

Gémir toujours, ça sert à quoi ?

Pourquoi souffrir cette vie pénible ?

Faut s’battre, faut s’battre,

Faut s’battre sans baisser les bras.

 

Qu’importe si les cheveux grisonnent,

Il est temps de refaire la vie,

Même si tout le monde vous abandonne,

Osez, osez dès aujourd’hui.

 

Et si c’était vot’ dernière chance ?

Faites vite, jouez votre va-tout,

Brassez les cartes en pleine confiance,

Tenez bon, tenez bon,

Il faut se battre jusqu’au bout.

 

Laissez tomber tous vos bagages,

On n’va pas plus loin que la mort,

Croyez aux chimères, aux mirages,

Osez, osez défier votre sort.

 

Il faut lutter sans pleurs ni plaintes,

Surtout ne pas désespérer !

Jouez votre vie, soyez sans crainte,

Sans perdre, sans perdre,

Sans perdre, on ne peut pas gagner !

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LANFRIN-LANFRA

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Viens quand tout dort lanfrin-lanfra

Dans mon jardin, colombe

Mes rêves d’or lanfrin-lanfra

S’ennuient de toi, colombe

​

Lanfrin-lanfra lan-ta-ti-ta

On sera bien sous les lilas

Le lit de fleurs n’attend que toi

Viens dans mes bras, colombe

 

N’aie peur de rien lanfrin-lanfra

La lune luit sereine

Dans mon jardin lanfrin-lanfra

Tu règneras en reine

 

Lanfrin-lanfra lan-ta-ti-ta

Un églantier sauvage fera

Tomber ses fins pétales de soie

Sur ta poitrine, colombe

 

Dans mon jardin lanfrin-lanfra

Un noir corbeau m’augure

De grands chagrins lanfrin-lanfra

Et des années obscures

 

Lanfrin-lanfra lan-ta-ti-ta

Dernier amour, dernière joie

Je ne vivrai jamais sans toi

Viens dans mes bras, colombe

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LES OURS BLANCS

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Quelque part dans le monde

Là, sous l’étoile polaire

Les ours mettent en marche

L’axe de la Terre

Au loin s’envolent les siècles

Jamais la neige ne fond

Les ours blancs se hâtent

La Terre tourne en rond

 

Refrain

La-la-la-la-la-la-la

La Terre tourne sous nos pas

 

Ils font tourner la Terre

Les ours, à qui mieux mieux

Pour que se trouvent vite

Tous les amoureux

Pour qu’un matin ou l’autre

En devançant le temps

Les deux heureux se disent

Les mots importants

 

Refrain

​

L’aube se lève radieuse

Après la pluie d’été

Devant deux coeurs qui s’aiment

Que de belles années !

La mer sera turquoise

Et les nuages d’or

Le clair de lune blanc comme

L’ours au pôle nord

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

L'ÉTOILE BOHÉMIENNE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Vers le houblon

Vole le bourdon

L’albatros blanc rase l’onde

Et la jeune bohémienne

Suit celui qu’elle aime

L’esprit libre et l’âme vagabonde

 

En avant !

Sous le signe de l’étoile bohémienne

Vers le ciel embrasé du couchant

Où les yeux cherchent en vain

Quelque voile lointaine

Dans l’immensité de l’Océan

 

Et la main dans la main

Au-devant du destin

Nous irons au ciel ou en enfer

Nous irons, s’il le faut,

Deux légers oiseaux

Jusqu'à l’autre bout de la terre

 

En avant !

Sous le signe de l’étoile bohémienne

Vers les îles perdues de l’Orient

Où les flots azurés

Couvrent de leurs baisers

Les rivages de sable blanc

 

En avant !

Sous le signe de l’étoile bohémienne

Vers les latitudes australes

Où l’affreuse tempête,

L’âme sœur du poète,

Fait cabrer l’abîme glacial

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LA CHANSON DES MOUSQUETAIRES

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Refrain

Tant qu’on, tant qu’on, tant qu’on est jeunes et beaux

Réjouissons-nous

Du vin, des duels sans trêve et des tendres rendez-vous

Saluant, saluant, saluant la vie de nos chapeaux à plumes

Disons-lui mille fois : merci beaucoup

 

La selle usée, une fois encore, crisse

Le vent ranime des blessures anciennes

Pourquoi, que diable, tous ces sacrifices ?

Est-il trop cher de vivre sans problèmes ?

 

Refrain

 

Paris veut de l’argent, mais c’est la vie !

Surtout, il veut des preux de fière allure !

Mais qu’est-ce qu’un preux sans une belle amie ?

Et qu’est-ce qu’un preux sans la vie d’aventure ?

 

Refrain

 

Disons-lui mille fois

Disons-lui mille fois

Disons mille fois

Merci beaucoup

Merci beaucoup

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

CAPITAINE, CAPITAINE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Il y avait un capitaine

Passionné des mers lointaines

La navigation coulait dans ses veines

Il a maintes fois affronté

Vents, requins et raz-de-marée

Mais il n’a même pas une seule fois bronché

En danger, dans l’pétrin

Plein de cran, il fredonnait son petit refrain :

 

Refrain

Capitaine, capitaine, mais souriez donc !

Le sourire est le drapeau du bateau

Capitaine, capitaine, mais tenez bon !

Seuls les courageux dominent sur les flots

 

Mais un jour le capitaine

Dans une des contrées lointaines

Est tombé fou amoureux… Quelle déveine !

Il a maintes fois rougi,

Bégayé, tremblé, pâli

Mais il n’a même pas une seule fois souri

Il errait, angoissé,

Et aucun ami ne lui a fredonné :

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LA BRUNE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Je passais à l’aube claire

Devant le jardin voisin

Et qu’est-ce que je vois ? Une brune

Qui récolte le raisin

Un regard, une gêne soudaine…

Je lui parle le premier :

« Viens à la rivière

Voir le soleil se lever ! »

 

Refrain

C’est la guerre, je l’oublie quand tu es là

Toi, si belle, moi, si amoureux de toi

Mon cœur brûle, mon âme chante

L’amour, la vie et la joie

 

Mais, les yeux riants, la brune

M’a dit doucement : « Attends !

Nous formons dans les forêts

Un détachement de partisans

Cette nuit les partisans ont

Dit adieu à leur maison

Va, soldat, les joindre,

La patrie t’appelle au front ! »

 

Refrain

 

Sur cela, la brave fille

Prend le chemin de la forêt…

Qu’elle soit partie toute seule

M’a laissé bien des regrets

J’ai souvent pensé à elle

Et, un beau jour de printemps,

J’ai revu ma brune

Parmi d’autres partisans

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

TROIS CHEVAUX BLANCS

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Les rues ont l’air sévère et insipide

Le froid s’empare de la terre

Dans la ville il fait toujours humide

Dans la ville il fait toujours humide

Mais dehors, c’est bien

L’hiver, l’hiver, l’hiver

 

Refrain
Et vers les horizons, enneigés et vibrants,

M’entraînent dans un vol effréné

Mes trois chevaux blancs

Eh, mes trois chevaux blancs :

Décembre, janvier, février

 

L’hiver s’installe dans les plaines désertes

La neige tombe jour après jour

Seuls les grands sapins en robe verte

Seuls les grands sapins en robe verte

Courent à ma rencontre

Courent, et courent, et courent

 

Refrain

 

Qu’importe si l’hiver nous fait des siennes !

Qu’importe si le froid sévit !

Dans la ville j’avais le cœur en peine

Dans la ville j’avais le cœur en peine

Mais, à la campagne,

Je ris, je ris, je ris !

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LE PHILTRE MAGIQUE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Marine Parodi

Tu peux me chasser de tes rêves

Tu peux me rejeter

Mais déjà la lune se lève

Vient le temps des sorciers

 

Refrain

Tu as bu mon philtre magique

Je te tiens sous ma loi

Fais ce que tu veux, où tu veux

Cours après celles que tu veux

Tôt ou tard, tu seras à moi

Jamais tu ne m’échapperas

Tu m’aimeras et m’épouseras

Tôt ou tard, tu seras à moi

 

Si tu te souviens d’autres femmes

Je ne te dirai rien

Mais dans mon regard plein de flammes

Tu liras ton destin

 

Refrain

 

Soudain grondera le tonnerre

Sur le coup de minuit

Tu n’auras qu’à te laisser faire

Plie-toi à la magie

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

RIEN QU'UN INSTANT

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Tout est fantôme dans ce monde tumultueux

Sauf un instant, accroche-toi bien à lui

Entre passé et avenir il luit tel un feu

Le court instant qui s’appelle la vie

 

Le cœur vivant a peur du repos éternel

Les pyramides, elles seules en ont besoin

Mais une étoile qui dévale du haut du ciel

N’a qu’un instant, et après il n’y a rien

 

Notre planète vole au loin à travers les âges

Nous sommes ici de passage seulement

Qu’est-ce que la vie, ses fleurs, ses joies et ses orages ?

Rien qu’un instant au milieu du néant…

 

Tout est fantôme dans ce monde tumultueux

Sauf un instant, accroche-toi bien à lui

Fort et fragile, il luit aussi longtemps qu’il peut

Le doux instant qui s’appelle la vie

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LE DERNIER POÈME

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Un coup de vent a balayé nos traces

Pour moi, il n’y a pas de retour en arrière

Mon âme s’arrache à la tienne, ainsi va la vie

Devant moi, l’infini… Devant moi, l’infini…

Adieu, ma chère…

 

Toujours plus loin je m’en vais

Le temps m’emmenant vers d’autres cieux

Ne pleure pas, regarde-moi une dernière fois

Adieu, adieu…

 

Depuis le lointain rivage de nos souvenirs

Par une nuit obscure

Viendra une brise d’été, t’apportant

La caresse d’un soupir

Ce sera moi auprès de toi, encore moi

Dans ce souffle léger, sauras-tu me reconnaître ?

 

Mon univers est ailleurs

À des années-lumières de ton monde

Mais, séparés à jamais, nous sommes inséparables

Au fond de ton cœur

Et tant que tu me feras vivre en toi et par toi

Tant que tu me verras sans voir

Même invisible, intangible, je serai toujours là,

Toujours là pour toi…

 

Plus qu’un mirage, plus qu’un rêve d’or

C’est ma seule réalité, ma seule vérité,

L’éternelle loi triomphant de la mort

C’est mon amour pour toi

C’est mon amour pour toi

C’est mon amour pour toi

Adaptation française (1)

Adaptation française (2)

Chanson originale (en russe)

APPELLE-MOI

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Marine Parodi, Irina Shabalova

Donne-moi un coup d’téléphone

Rien que ça, je t’en conjure

Qu’à travers le temps résonne

Ta voix douce qui me rassure

La nuit tombe sur la ville

Qu’est devenu mon amour-propre ?

Je te prie de me répondre

Je te prie de me répondre

D’arrêter l’attente fébrile

 

Appelle-moi, je t’en supplie…

Les jours passent, toujours sans toi

Je n’sais plus ce qui m’arrive

Tu me manques, tu n’appelles pas

Tout s’en va à la derive

De ta voix j’ai tant besoin

Que, dans ce gouffre stellaire,

Retentisse le tonnerre

Retentisse le tonnerre

D’un coup d’téléphone soudain

 

Appelle-moi, je t’en supplie…

Si tu m’as fermé ton cœur

Si de ta vie tu m’effaces

Je saurai cacher mes pleurs

Je disparaîtrai sans trace

Elle n’aura pas le dessus

Sur moi, cette peine affreuse

Malgré tout je serai heureuse

Malgré tout je serai heureuse

Même si tu ne m’aimes plus

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

UN MONDE SANS AMOUR

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Figure-toi cet immense monde tel qu'il est

Figure-le-toi un peu tel que tu le connais

Avec des champs, des fleuves, des arbres et des oiseaux

Mais dépourvu, oui, dépourvu d'amour, pense donc

Il y a des gens, des villes et des levers du jour

Seulement personne n'a jamais connu l'amour

 

Refrain

Comme toujours, avril fleurit, les neiges fondent

Comme toujours, l’automne pleut ses feuilles mortes

Mais à quoi ça sert et qui voudra du monde

Où, sans amour, les gens n’ont que faire les uns des autres ?

Comme toujours, la mer soupire, bleue et profonde

Et sur le ciel d’orage le soleil l'emporte

Mais je n’ai que faire, je n’ai vraiment que faire du monde

Où, toi et moi, on n’a que faire l'un de l'autre

 

Figure-toi cet immense monde tel qu'il est

Et que l'amour aussi y est présent, le vrai,

Nous faisant voir, sous le doux souffle du printemps,

Des rêves en couleur qui n'en finissent pas

Et si pour toi ça ne va pas toujours très fort

Le monde sans amour, figure-le-toi encore

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

VIEIL ÉRABLE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Vieil érable, vieil érable

Tu frappes encore aux carreaux

Oui, je sais, mon amour passe sous ma fenêtre

Mais pourquoi, oui pourquoi

Ce soir, je vois tout en beau ?

C’est parce qu’au bonheur mon âme est grande ouverte

​

Ils nous quittent, ils nous quittent

Le froid et le temps neigeux

Le printemps éveille-t-il déjà la terre ?

Mais pourquoi, oui pourquoi

Je me sens le cœur heureux ?

C’est parce qu’aujourd’hui tu m’as souri, ma chère

 

Regardons, regardons

L’infini du ciel tranquille

Comme il brille, dégagé de brumes tristes !

Mais pourquoi, oui pourquoi

L’accordéon chante-t-il ?

C’est parce qu’une fille aime l’accordéoniste

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

SI J'ÉTAIS SULTAN

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

J’aurais droit à trois femmes si j’étais sultan

Et avec ces beautés je passerais mon temps

Mais, à bien y penser, si c’était le cas,

Je serais mal barré, sauve-moi Allah

 

Avoir trois femmes, ça me fait rêver

Mais plus j’y pense, moins j’aime cette idée

 

Guli fait le ménage, Sévime la vaisselle

Et la douce Fatima en cuisine excelle

Trois femmes à la maison, c’est vraiment super

Mais du coup j’me retrouve avec trois belles-mères

 

Avoir trois femmes, ça me fait rêver

Mais plus j’y pense, moins j’aime cette idée

 

Si chacune de mes femmes m’offre un verre de vin

Au total, j’en prends trois et ce n’est pas rien

Mais voilà si je rentre bourré d’une fête

Toutes les trois vont sûrement me casser la tête

 

Avoir trois femmes, ça me fait rêver

Mais plus j’y pense, moins j’aime cette idée

 

Nous les pauvres sultans, on est dans le noir

Trois femmes ou une seule, combien en avoir ?

Le secret est pourtant simple et évident :

Je vivrais en garçon si j’étais sultan !

 

Il vaut mieux vivre sans être marié

Et plus j’y pense, plus j’aime cette idée

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LA LAVE D'AMOUR

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Marine Parodi

Vous me disiez tout bas des mots d’amour

Dans la vieille ville en marbre

Et, à travers les ombres, nous guidaient

Les étoiles aux yeux d’ambre

Avant, je n’avais pas aimé aussi

Ardemment, violemment

Dans mon âme vous avez imprudemment

Éveillé un volcan

 

Refrain

Viens, mon tendre, sans attendre

Emmène-moi dans la nuit de velours

Mon cœur n’est plus que feu et cendres

Englouti par la lave d’amour

​

Le perroquet nous menaçait, narquois,

D’une branche de palmier

Avide de rumeurs, la ville buvait

Des cocktails épicés

Vous m’appeliez mon adorable enfant,

Mon cher ange si mignon

Mais vous jouiez, à votre insu, avec

Un volcan de passions

 

Refrain

 

D’un bleu profond et pur, le crépuscule

Sent le rhum de Cuba

La ville en marbre, avide de rumeurs,

Se soûle comme autrefois

Et les couleurs sereines du coucher

Teignent encore l’horizon

Mais les nuées d’orage tournent au-dessus

Du volcan de passions

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

VOTRE ALTESSE SÉRÉNISSIME

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Alla Terekhova

Votre Altesse sérénissime, Madame la Fortune

Avec toi on ne sait jamais, fausse comme pas une

Garde une dernière balle pour un autre jour

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

Garde une dernière balle pour un autre jour

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

 

Votre Altesse sérénissime, Madame la Rupture

Que cela me plaise ou non, faut que je t’endure

Ça ne sert à rien de me jouer des tours

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

Ça ne sert à rien de me jouer des tours

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

 

Votre Altesse sérénissime, Madame la Traîtrise

Tu me vantes l’étranger mais tu manques de franchise

Cesse donc de me tendre tes rets de velours

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

Cesse donc de me tendre tes rets de velours

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

 

Votre Altesse sérénissime, Madame la Victoire

Sache que ça ira pour moi, il suffit d’y croire

Laissez-moi tranquille, les démons balourds

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

Laissez-moi tranquille, les démons balourds

Si la mort m’échappe, j’essaierai l’amour

Adaptation française (1)

Adaptation française (2)

Chanson originale (en russe)

PROMETTEZ-MOI L'AMOUR

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah, Alla Terekhova

Promettez-moi un amour vrai

Grand comme l’océan

Mon âme est vôtre à tout jamais

Je le sais, je le sens

Docile, je vous suivrai partout

Où que vous m’appeliez

Et je saurai tenir le coup

Quand vous m’aurez quitté

 

Refrain

Promettez-moi l’amour, tout court

C’est ma plus chère envie

Je veux le vivre jusqu’au bout

Le boire jusqu’à la lie

Pour vous je brûlerai les ponts

Derrière moi, sans regret

Au lieu de me parler raison

Aimez-moi, coûte que coûte, aimez

Aimez-moi, coûte que coûte, aimez

Aimez-moi, s’il vous plaît

 

Promettez-moi un amour doux

Un amour éternel

Et l’espoir brillera pour nous

En rayons de soleil

Je sais trop bien que ce bonheur,

Avant peu, sera mort

Mais je vous aime de tout mon cœur

Promettez-moi encore…

 

Refrain

 

Un rêve qui ne deviendra

Jamais réalité

L’amour a beau être ma croix

Je n’peux que vous aimer

Mais, malgré tout, je veux y croire

Abattre les barrières

Avant que la vie nous sépare

Entendez ma prière

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LE PAYS ENCHANTÉ

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Qui t’a imaginé, pays enchanté ?

Depuis longtemps je ne cesse d’en rêver

Et puis vient le moment de faire le grand pas

Le monde s’ouvre à moi au bout du quai

​

Sur la mer assoupie la nuit glissera

D’un regard étoilé je verrai l’éclat

Le Petit Prince alors surgira de nulle part,

Comme une lueur d’espoir, en face de moi

 

Il vaut mieux retenir ce rêve précieux

Sur l’univers immense ouvrir grand les yeux

Vogue, mon beau voilier, contre vents et marées

Vers d’autres horizons, vers d’autres cieux

 

Existe-t-il seulement ce charmant ailleurs

Ruisselant de soleil et plein de chaleur ?

Là où quelqu’un m’attend, là où mon cœur battra

Débordant de tendresse et de bonheur

 

La vie n’est autre qu’un voyage lointain

Une grande aventure sans début ni fin

De tempête en tempête et d’escale en escale

Chacun a son destin, et son chemin…

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

UNE ROUTE SANS FIN

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Qui a conçu notre vie

Comme une route sans fin ?

Seulement l’amour, seulement l’amour…

Qui a uni ici-bas

L’artiste et la chanson ?

Seulement l’amour, seulement l’amour…

 

La vie, une route sans fin…

Une belle route sans début ni fin…

Toujours tout seul

Toujours contre la foule

Mais tu aimes, plus que les autres,

Les fleurs, les chansons, les notes

Tu préfères les choses frugales

Et parles souvent aux étoiles

Et personne ne t’attend

 

La vie, une route sans fin…

Une belle route sans début ni fin…

Chante sans attendre

De reconnaissance

L’Univers résonne en toi

Vers le ciel s’élance ta voix

Sous tes doigts pleurent les cordes

Et une flamme atroce brûle

Dans ton cœur et te consume…

 

Qui a fait naître

Au fond de ton âme, cette musique ?

Seulement l’amour, seulement l’amour…

Qui répétera,

Dans un souffle, tes mots inspirés ?

Seulement l’amour, seulement l’amour…

 

La vie, une route sans fin

Et la musique qui n’a pas de fin

Elles seules te resteront toujours fidèles

Et si on te demandait

Ce qu’est devenue ta bien-aimée

Réponds-leur par un sourire

Que ton cœur en miettes cache

Son malheur loin des regards

 

La vie, une route sans fin

Elle avait jeté, sur toi, son dévolu

Tu lui dois tes chansons et ta tristesse

Sauf que la suivre devient

À chaque pas plus incertain

À chaque mot plus dangereux

À chaque instant plus douloureux

Et plus pénible à chaque refrain

La vie, une route sans fin

Une belle route sans début ni fin…

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

À LA GUERRE COMME À LA GUERRE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Alla Terekhova

Ta vie est en danger mortel

Tes adversaires s’assemblent

Mais tu as des amis fidèles

Mais tu as des amis fidèles

Et, Dieu merci, leur main jamais ne tremble

 

Refrain

Quand ton ami se meurt

À la guerre comme à la guerre

Quand ton ami se meurt

Sois toujours là pour lui

Mais pour un lâche menteur

À la guerre comme à la guerre

Mais pour un lâche menteur

Ne donne pas ta vie

 

Nous sommes fiers, l’ennemi aussi

Tendu comme une corde

On verra bien qui devant qui

On verra bien qui devant qui

À genoux, demandera miséricorde

 

Refrain

 

Mort, ton ennemi… Dieu ait son âme…

Mais que voulait-il d’autre ?

Il n’a pas rengainé son arme

Il n’a pas rengainé son arme

Nous on n’rengaine pas notre amour-propre

 

Refrain

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

JE TE CHERCHE

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

Souvent au loin le destin m’emmène
Souvent si loin de toi il m’emmène
On ne brûle pas infiniment du feu de l’amour
Alors pourquoi mais pourquoi l’on s’aime
Pourquoi, dis-moi, mais pourquoi l’on s’aime
Nuit après nuit et jour après jour ?

Même si l’amour doit finir en cendres
S’il doit toujours se réduire en cendres
Tel un miracle, on le désire, le seul et le vrai
Dis-moi, comment a-t-on su apprendre
Dès le tout premier regard apprendre
Que toi et moi, c’était l’amour et la destinée ?

Que de voyages dans des mondes sombres
De longues errances à travers les ombres
Pour nous trouver l’un l’autre dans ce grand univers !
Et si demain on devait encore
Se dire adieu, une fois encore
Sous les étoiles, au bout de la terre ?

Souvent la vie est tellement cruelle…
Ruptures et larmes s’y entremêlent
Mais retrouver l’amour perdu est loin d’être aisé
Pourtant je te cherche et je t’appelle
Toujours je te cherche et je t’appelle
Dans un lacis de siècles et d’univers étrangers

Adaptation française

Chanson originale (en russe)

LE CERF MERVEILLEUX

Paroles françaises : © Marina Lushchenko

Chant : Matthieu Carmelah

À travers la ville, un jour de pluie,
Est passé un cerf, noble et hardi,
Il volait telle une flèche d’or
Un éclair au-dessus des rues sonores

Refrain
Reviens, cerf de mes rêves, comme par un sortilège
Emmène-moi, grand cerf, dans ton pays de neiges
De pins et d’herbes vertes, de l’être et du paraître
Emmène-moi là-bas, cerf de mes rêves

Il courait et, de ses bois puissants,
Frôlait les nuages indolents
Et le ciel semblait devenir bleu
Au passage du cerf merveilleux

Refrain

Le grand cerf n’existe, me dit-on,
Que dans ma seule imagination
Mais je sais bien qu’un jour il viendra :
Crois en ton rêve, il s’accomplira

Refrain

Le voilà, mon grand cerf, comme par un
sortilège,
Et il m’emmène loin dans son pays de neiges
De pins et d’herbes vertes, de l’être et du paraître
Le grand cerf, il m’emmène là, déjà…

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